Le Centre d'Information et d'Orientation de La Ciotat a fermé
Le CIO de La Ciotat a fermé.
La décision a été entérinée pendant le confinement sans que personne, à la Mairie, ne se sente concerné.
Il était pourtant bien ce CIO boulevard Guérin, presque sur le port, un emplacement merveilleux.
Trop merveilleux peut-être, enfin un emplacement à très forte valeur foncière sans nul doute.
Pour son malheur le bâtiment a eu besoin de travaux, le prétexte était idéal, le CIO a dû fermer momentanément, l’occasion était trop belle. Le représentant de l’Etat s’est précipité pour le fermer mais après tout il n’a fait que suivre la politique imposée par le gouvernement d’Edouard Philipe sous la présidence d’Emmanuel Macron.
Bien sur cette fermeture aurait pu être évitée mais il aurait fallu que le département fournisse un nouveau local, pour l’accueillir ailleurs.
Ce n’est pourtant pas ce qui manque sur La Ciotat des nouveaux bâtiments !
Cela n’a pas été le cas, comme quoi entre la politique Nationale de LAREM et la politique Locale des LR il y a de nombreux points de convergences.
Tant pis si les jeunes Ciotadens doivent maintenant aller à Aubagne pour préparer leur avenir !
Drôle de ville où on se présente en écologistes mais où on oblige la jeunesse à faire des kilomètres pour préparer son avenir, où on construit un cinéma mais où on ne trouve pas quelques mètres carrés pour un CIO.
Plus Que Jamais La Ciotat Nous Rassemble mettra en avant des services publics de proximité pour aider la jeunesse dans la recherche de sa voie professionnelle.
Bernard Ougourlou-oglou, colistier PS de La Ciotat nous rassemble.
Tribune Education Nationale, pandémie et confinement du vendredi 5 juin 2020
Jeudi 12 mars : allocution du Président de la République qui annonce la fermeture des lieux d’enseignement, de la maternelle à l’université, pour le lundi 16 mars.
Nous enseignants, l’apprenons comme tout le monde, par la télévision ! Mais curieusement, le lendemain nous sommes tous devant nos élèves, comme d’habitude ! L’urgence sanitaire ne commence que dans 4 jours !!
Nous fûmes chargés de « la continuité pédagogique » à distance, par tous les moyens.
Lesquels ? - Les nôtres ! Notre propre matériel, avec les déboires de connexion inhérents à nos quartiers de résidence et celui des élèves, rarement en possession d’un ordinateur personnel, surtout
les plus jeunes.
Bien sûr les enseignants s’acharnent pour maintenir un lien pédagogique et social fondamental, mais à distance, du fait du confinement.
Quelles formations, préparations et aides pour un tel travail à distance ? – Trop peu, alors ce sont quatre jours de débrouilles et d’ingéniosité ! Très vite les cours se mettent en place, mais très vite aussi nous mesurons les difficultés de certains de nos élèves. Difficultés matérielles, familiales, culturelles, manque de place, de calme, d’aide aux devoirs. Il faut prendre des nouvelles, téléphoner, s’assurer de… et avec les adolescents, c’est pire encore ! Il faut avouer que les décision ministérielles sont vagues, imprécises, voire contradictoires : pas de notes pour le troisième trimestre, mais des appréciations qui prendront en compte l’investissement durant le confinement, de façon inégalitaire donc ; pas d’examen écrit pour le bac, mais maintien de l’oral de français : non, finalement annulé ; oral de rattrapage en septembre : non, finalement en juin ; pour ne citer que ces
exemples.
Toutes ces tergiversations et ces injonctions ont créé un climat particulier, un sentiment de confusion, parfois de mépris. Le gouvernement n’a pas su ou n’a pas pu maintenir l’égalité de traitement entre tous les élèves, l’Ecole n’y parvenant déjà qu’à peine et difficilement en temps normal !
Ce confinement a révélé les différences, les écarts, les inégalités.
Lundi 11 mai : c’est la reprise ! Mais seulement pour quelques niveaux de classes et seulement pour environ 10 % d’élèves volontaires. Dès lors l’école n’est plus obligatoire. On se doute bien qu’il s’agit surtout d’assurer une garderie des enfants de ceux qui sont contraints de retourner sur leur lieu de travail. Nous sommes tous convaincus de la nécessité de revoir nos élèves, et nous avons donc dû adapter le protocole sanitaire national à chacun de nos établissements.
Les directeurs des écoles maternelles et primaires et les enseignants ont été en premières lignes pour préparer cette reprise, dans le respect d’un bon accueil pédagogique et surtout sanitaire, sécurisé mais humain. Bien sûr, il fallait aussi assurer l’enseignement à distance et ne pas oublier ceux de nos collègues, qui ne peuvent se déplacer pour des raisons sanitaires !
Après un accueil restreint pendant trois semaines en école, puis en collège, l’élargissement récent de l’ouverture à tous les collégiens et aux lycéens n’a pas amélioré la proportion d’élèves présents (10%).
Il est clair que cette crise ne fait qu’accroître les inégalités d’accès à l’éducation.
Quel que soit notre niveau d’enseignement, nous sommes préoccupés de la réussite scolaire de nos élèves l’année prochaine, d’autant que les conditions d’enseignement se dégradent d’année en année,
avec un empilement de réformes contestables et toujours plus d’élèves par classe ! L’activité syndicale a été primordiale et le restera plus que jamais : nous continuerons à revendiquer une revalorisation sans condition de nos métiers et un recrutement massif de personnels pour nos écoles.
Dans les domaines de compétences de la municipalité, concernant notamment l’entretien des écoles, l’organisation des cantines et du périscolaire, notre projet réaffirme la nécessité de la proximité, d’une gratuité des services municipaux, de l’accroissement des activités culturelles et sportives périscolaires et de la valorisation des parcours scolaires de nos jeunes Ciotadens.
Mariann Chrétien, Pascal Julien
Episode 1/3 L'impôt minot ? Quésako ?
Un « impôt minot » municipal pour les familles au sujet de l'Education de leurs enfants? Ce sujet mobilise les élus de « La Ciotat nous rassemble » au Conseil municipal. Depuis plusieurs années, ils ont toujours contesté cette vision de la politique de la majorité municipale sortante, du maire Patrick Boré et de son adjointe à l’Education Mireille Benedetti.
Il s'agit d'expliquer des faits, de façon objective et de réfléchir au sens des choix politiques. C'est aussi l'occasion de porter un projet solidaire, dynamique et engagé, qui s'adresse à tous et notamment aux citoyens parents d'élèves et à tous les éducateurs.
Depuis que les Municipalités ont vu s'élargir leurs domaines de compétences concernant le péri-scolaire et le service minimum dans les maternelles et les écoles, il a fallu organiser, recruter et financer ces nouvelles activités. L'organisation en urgence, mais plutôt bien menée -je n'ai pas peur de le dire- a finalement permis la mise en oeuvre d'ateliers divers et variés, offrant un choix non négligeable et très respectable.
Le recrutement s'est fait avec des personnes volontaires, souvent membres d'associations ou simples citoyens, parfois retraités. Leur niveau de qualification est étudié et il me semble qu'il n'y a eu jusqu'ici aucun problème d'encadrement. C'est à souligner. Restons vigilants quand même.
Le financement lui, est contestable. Je suis attaché au service public d'Education, obligatoire, gratuit et laïque. Je pense que la politique éducative d'une commune devrait être une priorité de son budget, avec une rigoureuse, totale et entière prise en charge de son financement.
Or, actuellement, il est demandé aux familles bénéficiaires, une participation financière selon le revenu fiscal et le quotient familial je crois, et parfois "corrigée" par une aide sociale spécifique.
Cher? Pas cher? La question n'est pas là. C'est une question de principe! Comment expliquer que ces choix politiques (fiscalité locale et répartition budgétaire) ne permettent pas de rendre ces services gratuits? Comment expliquer ce "reste à charge"?
J'ai bien peur de constater qu'on sort ici de la solidarité citoyenne et qu'être parent coûte.
Je pense que la fiscalité locale n'est égalitaire et équitable, que si elle rend les services au public totalement gratuits.
Pour résumer, c'est mon voeu d'un service Municipal péri-scolaire de qualité et GRATUIT!
Pascal Jullien - Enseignant - Militant syndical
Colistier « Plus que jamais La Ciotat Nous Rassemble »

LE SPORT, DES VALEURS UNIVERSELLES
Dans son projet de Ville, la liste « Plus que jamais La Ciotat Nous Rassemble » propose en matière de sport :
- Mettre en place un «pass sport» prenant en charge une partie des frais de licence sous conditions de ressources.
- Favoriser l’émergence d’un club handisport et permettre l’intégration envers les enfants en situation de handicap.
- Aménager un parcours de santé sur la voie douce.
- Réaménager des aires de proximité (Fardeloup, Abeille, accès à l’aire de Virebelle).
- Rétablir la gratuité des installations publiques pour les associations.
Pourquoi ces mesures ?
Martine Cuccaroni,
Le sport est un ensemble d’exercices le plus souvent physiques se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.
Le sport est universel, il a été pratiqué à toutes les époques aux quatre coins du monde sous des formes très diverses.
Le sport joue un rôle important pour le développement. Il n’est pas seulement un but en soi, c’est aussi un outil qui aide à améliorer la vie des familles et des communautés entières.
Le sport peut ainsi être considéré comme une « école de vie » et un outil efficace pour atteindre divers buts dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’égalité des sexes ou encore de la protection.
Il n’en reste pas moins que le sport est un outil particulièrement efficace pour toucher à la fois les enfants, les adultes, les séniors, les personnes en situation de handicap. Aussi, au niveau des organisations internationales, le sport est un outil important pour développer des pays et transmettre des valeurs de solidarité, de fraternité, de respect pour l’autre, de fair-play, etc.
Les pratiques sportives permettent l’épanouissement de chacun en offrant des espaces de socialisation et de solidarité, qui favorisent le respect des règles, de soi, des autres. La valorisation de la notion d’équipe contribue à l’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Une meilleure connaissance de son corps améliore l’hygiène de vie des pratiquants, permet de prévenir les conduites addictives et participe à l’éducation à la santé. La pratique du sport contribue aussi à l’égalité des chances et à l’intégration en donnant à tous les élèves les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Avoir l’esprit sportif est une condition nécessaire au bien vivre ensemble.
Le sport est vecteur de valeurs : respect, solidarité, tolérance, engagement, combativité, convivialité, esprit sportif.
Liste « Plus que jamais, La Ciotat Nous Rassemble !»

Episode 2/3 L'impôt minot ? Quésako ? A propos de la restauration scolaire
Sujet connexe, plus sociétal, très sensible et d'actualité est celui de la restauration scolaire, partout en France. Les propositions et mises en oeuvre sont très diverses d'une commune à l'autre. Chacun.e exprime ses idées à ce sujet, souvent avec des conviction très profondes et toujours respectables.
Pascal Jullien - Enseignant - Militant syndical
C'est un sujet sensible, on le sait bien. Mais avant d'aborder les choix de menus des cantines, je voudrais affirmer avant tout quelques points qui me semblent constituer des priorités pour une commune solidaire, écologique, citoyenne, dynamique et engagée.
Nous proposons de porter l'accent sur des circuits courts, une cuisine "humaine" des cuisiniers de cantines (moins de cuisine industrielle), des produits locaux, si possible issus d'une agriculture biologique ou raisonnée, respectueuse de l'environnement.
L'équilibre et la sécurité alimentaires de nos enfants doivent être nos priorités! Ils font partie de leur cadre de vie et de leur santé et nous en sommes collectivement responsables.
Les cuisines et cantines Municipales avec des cuisiniers sont toujours mieux adaptées à nos exigences de proximité, de respect de l'environnement et de santé alimentaire. Le transport est aussi lié, avec
le constat de circulation de bus remplis d'enfants, baladés entre midi et deux, sur différents sites d'activités péri-scolaires et/ou de restauration scolaire.
Concernant le très délicat sujet des menus particuliers dans nos cantines, je refuse d'y entrer sous l'angle des "interdictions" alimentaires individuelles. Je préfère l'envisager dans un éventail de choix individuels, plus scientifique à mon goût. Les repas sans viande ou avec viande adaptée sont
légitimes pour de nombreuses raisons, mais je pense qu'ils doivent aussi tenir compte de certains aspects parfois oubliés du sujet. Par exemple :
La réduction de notre intense consommation de viandes permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les élevages intensifs polluent en effet leur environnement et l'atmosphère, les fameux "pets des vaches." Les transports intercontinentaux, sur plusieurs milliers de kilomètres de
cette viande par bateaux réfrigérés aussi!
Les choix doivent tenir compte du fait que pour certains enfants, la viande (ou la protéine) du midi à la cantine est la seule de la journée.
Ils doivent aussi tenir compte de l'équilibre nutritionnel, considérant que certains éléments ne sont apportés à notre corps que par des aliments d'origine animale (oeufs, lait, viandes, poissons), sauf à prendre des compléments alimentaires…
IIs doivent assurément respecter les choix de chacun.e, sans oublier non plus de considérer qu'on n'est pas dans un resto à la carte et qu'il faut toujours envisager à la fois l'échelle et le collectif, dans l'expression de sa diversité.
Ils doivent enfin promouvoir la laïcité, c'est à dire le respect d'un libre accès de chacun.e à l'exercice (alimentaire) de son culte, s'il en a un et ce, de façon non ostentatoire.
Colistier « Plus que jamais La Ciotat Nous Rassemble »
